Si on a donné notre vie à Jésus, pour le suivre dans le bon chemin, avec tout notre coeur, c’est-à-dire quoi, exactement ?
On peut prendre notre aise, peut-être ? Jésus reviendra, bientôt peut-être, on peut simplement lui attendre, non ?
Non. Jésus ne nous a pas sauvé de nos méfaits, nos péchés, pour prendre notre aise !
L’auteur de la lettre aux Hebreux dans le Nouveau Testament a des conseils pour nous, dans les premiers versets du chapitre 12.
Parcourons ces versets, expression par expression, pour mieux comprendre ce que Dieu veut nous dire aujourd’hui. Je vais utiliser une traduction un peu plus fidèle à l’original, pour nous aider.
On commence avec cette expression :
« ayant jeté de côté tout poids… »
Si on porte des poids dans notre vie, on ne peut pas faire le chemin avec Jésus. A-t-on des poids spirituelles dans notre vie ? Quel est l’avis de l’auteur de cette lettre ? Il a écrit « ayant jeté de côté tout poids… »
Il a écrit ayant jeté, c’est-à-dire il faut que l’on jette les poids avant de commencer. Et notez que l’on doit jeter les poids, pour que l’on puisse être libre.
Continuons. L’auteur a écrit : « ayant jeté de côté tout poids et le péché qui nous emmêle si facilement… »
Le péché nous emmêle. Le péché est comme des roncières…
Avec des épines méchantes les roncières nous emmêle si facilement – on ne peut pas marcher à travers les roncières, c’est impossible.
Le péché peut nous emmêler si facilement, il faut que l’on soit sur nos gardes tout le temps !
Continuons. L’auteur a écrit : « ayant jeté de côté tout poids et
le péché qui nous emmêle si facilement, nous devions courir avec
persévérance… »
Nous devions courir, c’est le subjonctif à l’original — pourquoi ? Mon professeur de français à l’école de langue m’a dit que l’on utilise le subjonctif quand il y a de l’incertitude.
Et ici il y a de l’incertitude. Nous devons courir, oui, mais Dieu ne nous oblige pas à courir.
On a le choix. On peut courir, en obéissance, ou on peut rester tranquille, en désobéissance. Quel est ton choix, aujourd’hui ?
Puis, regardez comment Dieu veut que l’on court : avec persévérance. On ne court pas simplement pour quelques minutes et puis on peut prendre notre aise. Non, on continue et on continue et on continue : on court avec persévérance.
C’est difficile ? On court avec persévérance. Nos amis, notre famille, pensent que l’on est fou pour être chrétien ? On court avec persévérance. On court toujours avec persévérance.
Continuons. L’auteur a écrit : « ayant jeté de côté tout poids et le péché qui nous emmêle si facilement, nous devions courir avec persévérance
la course exténuante… »
Si on court la course exténuante ça ressemble à quoi, exactement ? Cela ressemble à ceci ?
Non, pas du tout ! Ils ne courent pas, ils prennent une petite promenade au parc. La vie chrétienne n’est pas une petite promenade au parc. Courir c’est plutôt comme ceci…
C’est le « trail running », c’est-à-dire on court dans les montagnes.
L’auteur a écrit que c’est la course exténuante que l’on doit courir. Ce n’est pas la course facile, non, c’est difficile, c’est dur. Ce n’est pas une petite promenade au parc, cette vraie vie chrétienne, c’est une course exténuante.
Continuons. L’auteur a écrit : « ayant jeté de côté tout poids et le péché qui nous emmêle si facilement, nous devions courir avec persévérance la course exténuante qui est balisée pour nous…»
Alors, Dieu sait la course qu’il veut que l’on court. Il sait chaque montagne, chaque vallée, chaque plateau, chaque rivière, chaque obstacle. C’est balisée pour nous et Dieu sera avec nous, pas à pas, sans cesse.
Continuons. L’auteur a écrit : « ayant jeté de côté tout poids et le péché qui nous emmêle si facilement, nous devions courir avec persévérance
la course exténuante qui est balisée pour nous, en fixant les yeux sur Jésus…»
En courant à travers cette vie chrétienne, il faut que l’on fixe nos yeux sur Jésus. Seulement sur Jésus : pas sur nos problèmes, nos émotions, nos pensées, les plaisirs qui nous manquent.
Quand quelqu’un court, particulièrement une course dure, exténuante, dans les montagnes, c’est impossible de finir, de réussir, si on ne fixe pas les yeux sur le but. Pour nous, le but est Jésus et il est Jésus qui rend possible que l’on finisse la course.
C’est comme Jésus a dit à l’apôtre Paul, 2 Corinthiens 12:9,
« Ma grâce te suffit, car ma puissance est rendue parfaite dans
la faiblesse. »
Si on pense que l’on est faible, c’est bon, car la puissance de Jésus est rendue parfaite, complète, quand on est conscient de notre faiblesse.
Alors, notre petit passage est :
« …ayant jeté de côté tout poids et le péché qui nous emmêle si facilement, nous devions courir avec persévérance la course exténuante qui est balisée pour nous, en fixant les yeux sur Jésus… »
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